Les oiseaux, parc ornithologique de Branféré

Dans leur milieu naturel, les aras n’ont que deux prédateurs : l’aigle harpie et l’homme. Leurs couleurs vives les rendent très visibles et facilitent leur capture. Leur aptitude à imiter la parole humaine les desservent quelque peu. En effet, ils sont victimes du commerce d’oiseaux qui entraîne la capture de milliers de sujets chaque année. Il existe six espèces d’aras, toutes originaires d’Amérique du Sud.

La cigogne parcourt chaque année près de 6300 km pour rejoindre l’Afrique centrale. À Branféré, elle niche sur les cheminées du château et vole librement. Les cigognes ont failli disparaître de France à cause de la chasse, de la pollution, des lignes à haute tension… Mais depuis quelques années, grâce à des mesures de protection, l’espèce recolonise l’ouest du pays.

Le flamant fait partie des oiseaux les plus sociables. Dans leur milieu d’origine, ils vivent en grandes colonies (parfois plus d’un million d’individus), ce qui les protège efficacement des prédateurs. Leurs parades nuptiales sont collectives et synchronisées. Leur alimentation à base de crevettes riches en carotène donne à leur plumage cette couleur rose.

Les grues migrent et parcourent de grandes distances entre leur aire de reproduction et leur aire d’hivernage. Elles se reproduisent dans des milieux humides et calmes, tels que les toundras arctiques,  les marais forestiers… La destruction des habitats naturels a réduit les effectifs en Europe occidentale. Leurs longues migrations rendent difficile leur protection qui nécessite la coopération de nombreux pays.

Le pélican est parmi les plus grands oiseaux volant au monde. Il dépasse parfois 3m50 d’envergure. Il habite les étangs, rivières et marais de l’Asie mineure à la Chine, mais aussi d’Europe, d’Afrique et d’Amérique. Le pélican est menacée par la pollution des eaux et la dégradation de leur milieu. Son bec muni d’une large poche élastique peut contenir jusqu’à 12 litres d’eau. Il sert aussi de régulateur de température quand il fait chaud.

De nombreuses espèces peuplent le Parc de Branféré. On peut d’ailleurs les classer en deux groupes : les canards de surface et les canards plongeurs. En général, la taille de leur cou indique la profondeur à laquelle ils se nourissent. Leur plumage imperméable et leurs pattes palmées font d’eux les maîtres des plans d’eau. Certains arborent un très beau plumage en période nuptiale.

Appartenant à la famille des ratites, ce sont des oiseaux qui ne volent pas en raison d’ailes atrophiées et de l’absence de bréchet (os se situant, chez les oiseaux, au niveau du sternum). À Branféré cohabitent les nandous originaires d’Amérique du Sud, les autruches africaines et les émeus d’Australie. De tous l’autruche est la plus rapide, capable de courir à 50km/h pendant une demi heure.

Le manchot de Humboldt est un manchot Sud-Américain de taille moyenne. Son nom est un hommage à Alexander Von Humboldt, naturaliste et explorateur, qui décrivit ce manchot. De plus, l’espèce vit le long des côtes bordées par le courant de Humboldt. Les deux sexes sont semblables, la femelle étant légèrement plus petite. Les plumes du manchot de Humboldt sont raides et se chevauchent afin d’imperméabiliser son plumage et d’isoler son corps. Il a une vue excellente aussi bien sous l’eau qu’à terre.